« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles »

– Oscar Wilde.

Dans la vie on se construit à base de réussites et d’échecs, et derrière chaque grande personnalité il y a eu un jour un désir, une volonté, une action posée. Les échecs nous aident à progresser, à se corriger, se repositionner et à prendre tout échec comme une expérience qui nous rapproche du succès. Mais pour qu’il y ait un jour question d’échec faut-il encore essayer!

Alors selon vous faut-il toujours viser la lune dans ce que nous entreprenons ? Pour ma part je pense que oui, nous sommes arrivés sur cette terre pour un but, une mission et Dieu nous a donné des capacités, des dons et des talents que nous devons développer pour atteindre ceux à quoi nous sommes appelés. Il y aura certes des échecs des embûches sur notre chemin mais ceux-ci ne doivent nous atteindre, nous devons au contraire les considérer comme un passage vers la réussite. Et puis qu’est-ce que véritablement la lune? Tout dépend de la grandeur des rêves de chacun.

Je vous laisse avec cette rédaction écrite par mon ami Sadi. J’ai tenu à vous partager son travaille car pour moi il est l’exemple même de quelqu’un qui vise la lune, n’abandonne pas au premier échec et se donne les moyens d’atteindre ces objectifs ! Je vous mets le lien de son site ici.

Avec simplicité et amour,

Style is Grâce.

« Je pense que vous l’avez tous remarqués ici, je suis… petit. Je mesure un mètre soixante-deux et demi pour être exact.

Si je vous parle de ça aujourd’hui, c’est pour vous raconter une expérience passée que j’ai eue durant mes années lycée. J’étais épris d’une fille, eh oui… Et quand j’en ai parlé à mes chers amis, ils m’ont tous dit « oublie ! ». Elle est inaccessible pour toi, tu vises trop loin comme à chaque fois Shadé. Arrête de rêver, de viser la lune ! Pour toi c’est mort, c’est peine perdue, c’est impossible et plein de doux mots pour me dire que je ferais mieux d’abandonner. S’ils m’ont tous dit ces belles paroles, c’est parce que la fille en question, mesurait… Un mètre quatre-vingts et demi, qu’elle portait quasiment tous les jours des talons, et je ne vais pas vous mentir, elle était plutôt jolie.

À cette époque, je me suis dit: vu que tu es petit, autant viser haut ! Je suis donc allé parler à cette fille, nous avons discuté, sympathisé. À force d’échanger, un jeu de séduction s’est peu à peu installé. Durant plusieurs mois, j’ai usé de ma tchatche légendaire, et à la fin, ça a match ! Pendant 3 ans, nous sommes restés ensemble. J’en ai rêvé, j’ai persévéré, et, ça a payé ! La plupart des personnes autour de vous vous diront toujours de revoir vos ambitions à la baisse, mais n’ayez pas peur de voir plus loin, et plus encore ! N’ayez pas peur de viser haut ! N’ayez pas peur de rêver gros ! Car si vos rêves ne vous font pas un peu peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands. Faut-il aller jusqu’à viser la lune ? Je vous répondrai : OUI !

Montrez aux autres qu’il faut voir plus loin que le bout de son nez, comme ont pu le faire certaines personnes par le passé. Prenons l’exemple d’une personnalité connue pour avoir écrit une des plus grandes sagas littéraire jeunesse : JK ROWLING. Elle a su adulte, rêver, imaginer un univers entier tourné autour de la magie. À coup de baguette magique, dragons et autres potions, elle a écrit ces livres qui ont marqué toute une génération, allant jusqu’à avoir une fan que vous ne soupçonnerez jamais: ma mère. Le rêve de l’auteur était d’écrire l’une des meilleurs sagas littéraires. Je pense qu’on peut affirmer aujourd’hui, qu’elle a réussi.

Il y a aussi l’exemple de Steve Jobs, qui, avec son ami Steve Wozniak, a voulu révolutionner le monde de l’informatique. Ils créèrent ainsi dans le garage de la maison d’enfance de Steve, en Californie, une des entreprises les plus cotées en Bourse aujourd’hui, Apple. S’ensuit alors un succès phénoménal avec l’Apple I, puis l’Apple II, le Macintosh, l’Imac, l’Ipod, l’Ipad, et, l’Iphone. Succès qui n’est pas pour déplaire à ma mère fan de son IPhone X. Le rêve de Steve était de révolutionner le monde de l’informatique, de repenser nos usages et de devenir riche. On peut dire aujourd’hui, qu’il a fait le Job.

Parlons aussi d’un grand sportif, Michael Jordan. Considéré comme le plus grand joueur de basket-ball de l’histoire, son rêve n’était pas d’être le meilleur joueur possible mais, d’être le meilleur joueur du monde. Il est aujourd’hui considéré par certain comme l’un des plus grands champions de tous les temps, tous sports confondus, ayant contribué au rayonnement international de son sport. Malheureusement pour Michael, ma mère ne regarde pas le basket- ball.

Comme nous l’ont montré ces trois personnalités, pour que les choses deviennent réalité, il faut d’abord les rêver. N’ayez pas peur de poursuivre vos rêves sinon, vous serez frustré, frustré de n’avoir jamais osé essayer.

Mais le rêve seul ne suffit pas! Une fois, que vous vous êtes fixé un objectif, il faut vous donner les moyens de l’atteindre. Il faut persévérer, faire preuve de résilience. Contrairement à ce que beaucoup de personnes peuvent penser, les succès stories évoqués plus tôt n’ont pas été faites sans peine !

Durant l’écriture d’harry Potter JK Rowling a connu un divorce difficile, une dépression, le refus successif de douze éditeurs pour la publication de son livre, jusqu’au jour où la fille du directeur général de la treizième maison d’édition tomba sur le manuscrit  de l’école des sorciers. Elle aima tellement le récit que son enthousiasme influença son père dans la décision de publier le roman. L’écrivaine a déclaré quelques années plus tard que toutes ses épreuves lui ont inspiré des chapitres entiers pour ses livres. Maintenant… Imaginez être à la place des douze maisons d’éditions ayant refusé le roman…

Steve Job, lui, après une lutte de pouvoir au sein d’Apple en 1985, est licencié de sa propre entreprise par les membres du conseil d’administration. S’ensuit une période difficile, jusqu’au jour où il fut appelé pour sauver Apple au bord de la faillite. Et Aujourd’hui, grâce à lui, une personne sur deux dans cette salle à un Iphone. Avec le recul, il déclara qu’avoir été viré d’Apple a été la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Que cela le libéra et lui permit d’entrer dans une des périodes les plus créatives de sa vie.

En 1993, Michael Jordan décide de prendre sa retraite, invoquant une perte de motivation. L’assassinat de son père quelques mois plus tôt est une des causes de cette décision. Cette tragédie le pousse à continuer sa carrière en Ligue mineure de baseball pour poursuivre le rêve de son défunt père, qui aurait aimé voir son fils devenir un joueur professionnel de baseball. Mais son niveau ne suffit pas, et Jordan revient 2 ans plus tard en NBA plus motivé que jamais. Les spécialistes ne sont pas confiants, prétextant qu’il est rouillé, que le sport durant les deux années passées a changé. Contre toute attente, ce nouvel élan de motivation permet à Jordan de pousser son équipe à remporter trois nouveaux titres consécutifs. Il devint ainsi la légende que l’on connaît.

 

Dans chacune de ces histoires, c’est leur persévérance qui les a menés à traverser chaque coup dur et à en faire une force. Malgré les obstacles, ils ont continué d’avancer. Ils n’ont pas vu la difficulté dans chacune des épreuves, mais une occasion dans chacune des difficultés, une occasion d’apprendre et de gagner en confiance. Car oui ! Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres. Ainsi, vous donnerez à votre entourage l’envie de poursuivre leur rêve, de persévérer pour y arriver et à leur tour, d’inspirer de futurs rêveurs, comme ont pu le faire JK Rowling, Steve Job ou Michael Jordan. Vous deviendrez ainsi l’élément d’un cercle vertueux, une source intarissable d’inspiration. N’est-ce pas une belle chose que d’être celui qui poussera peut-être quelqu’un à s’accomplir ? À se motiver pour enfin se lancer. À oser voir plus loin que le bout de son nez.

Bien sûr, je ne vous dis pas à tous de devenir millionnaires, d’être une star internationale ou le plus grand sportif de tous les temps, à chacun ses objectifs. Certains veulent viser la pleine lune, d’autre une demi, voir un croissant. C’est à vous de déterminer la grandeur de la cible. Certains veulent avoir l’école de leur rêve, d’autres assurer l’avenir de leurs parents, voire être de bons parents. À chacun ses rêves, mais n’oubliez jamais de voir les choses en grand.

Évidemment, certains diront qu’à vouloir viser trop haut, l’échec n’en sera que plus grand, plus rude, plus douloureux… MAIS n’ayez pas peur de l’échec, car c’est en échouant qu’on apprend. Vous serez peut-être déçu si vous échouez, mais vous serez voué à l’échec si vous n’essayez jamais.

Donc, n’ayez pas peur de vous lancer, tout comme j’ai pu le faire au lycée. J’ai ainsi inspiré un de mes amis, qui prit son courage à deux mains, pour lui aussi aller parler à cette fille dont il rêvait. Aujourd’hui, huit ans plus tard, c’est la femme qui lui a dit oui ! Donc, si moi à ma petite échelle, en visant mon petit croissant de lune, en persévérant pour y arriver, j’ai pu inspirer quelqu’un à se lancer, je ne peux que vous inciter à oser viser la lune, à rêver, et à tout faire pour y arriver. Car en visant la lune, un jour qui sait, chers auditeurs et chers jurés, peut-être que c’est vous, qui inspirerez quelqu’un… à se lancer. »

Sadi Yildiz.